Son parcours et ses créations pointues font d’Akrame Benallal le porte-drapeau d’une génération de chefs dont dévouement et foi en la « cuisine souveraine » se conjuguent encore au présent. Un serment d’allégeance qui ne faiblit pas, malgré les épreuves et 28 ans d’activité.
En dehors de la cuisine, point de salut. C’est ainsi aujourd’hui, comme ça l’était hier et comme, sans nul doute, ça le sera demain. « Ce métier coule dans mes veines, il est une évidence depuis toujours », explique Akrame Benallal. Né à Maisons-Laffitte avant de partir pour l’Algérie et de revenir en France (Amboise) à l’âge de 14 ans, il voit en sa mère le vecteur premier de sa passion pour cet univers. « Elle m’a transmis l’amour de partager, de donner et de nourrir, bâtissant ainsi les fondations de mon ADN culinaire. » Akrame entre donc en apprentissage au Restaurant de La Poste, à Molineuf. « J’ai 
été confronté très jeune à la vraie vie, avec de vraies responsabilités. J’ai effectué mon apprentissage avec le chef Thierry Poidras. C’est à ses côtés que j’ai eu un vrai déclic. Moi qui pensais toujours mal faire, il a su me rassurer et me montrer à quel point il avait confiance en moi. Je lui dois beaucoup. » Déterminé, Akrame fait
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