Un chef, trois questions : Mory Sacko

LE CHEF

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Un chef, trois questions : Mory Sacko
Photos ©Virginie Garnier

Mory Sacko ♦ MoSuke* à Paris (75)


En rouvrant son restaurant parisien le 1er juin, le jeune chef ne cache pas ses ambitions et se dote d’un cadre qui lui permet de rêver plus grand. Dans l’assiette comme dans le décor, il puise plus que jamais son inspiration entre Afrique de l’Ouest et Japon, pour une cuisine éminemment personnelle.


Cette envie de changement vient-elle d’une ambition nouvelle ?
Mory Sacko : Plus qu’un changement, il s’agit d’une envie d’évolution et de progression. On conserve le même ADN et on l’emmène vers plus de confort, plus de précision, plus d’ambition. Ce nouveau cadre doit accueillir une cuisine plus affirmée. Quand j’ai ouvert, il y a trois ans, j’étais un jeune chef : aujourd’hui, je peux appuyer davantage sur certains marqueurs, en cuisine comme dans le service. La différence va se situer dans l’assurance, dans l’affirmation de ce que je veux, dans la direction que j’ai envie de donner. Il y a effectivement de l’ambition. On parle d’étoiles, mais sans que ça soit une obsession. Je pense que quand on a envie d’évoluer, on a besoin de se fixer des objectifs forts et les étoiles en sont un. Pour cela, il faut passer un cap, à la fois au niveau du service et en cuisine. On accompagne ces ambitions par de l’investissement financier et humain, avec une brigade plus nombreuse et une équipe de salle beaucoup


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