
La gastronomie recèle d’histoires singulières. Celle de Guillaume Guedj, directeur de salle et co-propriétaire du Passage 53, en est une. En 5 ans, il a fait de ce petit restaurant un lieu incontournable de la Capitale. Aux côtés du chef Shinichi Sato, le 1er chef japonais de l’histoire à obtenir deux étoiles, il excelle au cœur de « son » paradis blanc. L’idée de base était simple : « faire quelque chose de bien. » Elle s’est transformée en standing ovation digne d’une pièce de théâtre à succès. C’est l’histoire du Passage 53 et de son instigateur, Guillaume Guedj.
Envie d’entreprendre
Le jeune homme est un inconnu au bataillon de la cuisine. « Je travaillais à l’international, dans le secteur automobile, mais j’ai toujours rêvé d’avoir un jour mon propre restaurant. » Malgré cette inexpérience dans l’hôtellerie-restauration, Guillaume Guedj possède de nombreuses compétences, et notamment le sens de l’écoute et de l’accueil. « Les qualités pour réussir dans la restauration, je les avais déjà. C’est-à-dire savoir faire plaisir aux clients et les mettre à l’aise. »
Le monde de la cuisine n’a jamais été étranger au jeune homme. « Si je n’avais pas les moyens de faire des grandes tables, j’ai toujours aimé fréquenter les établissements qui cuisinaient des bons produits, comme les grands bistrots des gastros. Le fait d’avoir