Christophe Aribert : La nature dans la peau

LE CHEF

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Christophe Aribert : La nature dans la peau
© Le Chef - Nicolas Blum/Myphotoagency

En ce mois de novembre, Christophe Aribert nous reçoit dans le salon adjacent au restaurant, cocon minéral qui semble avoir absorbé les couleurs de la nature environnante. Beaucoup de choses seront dites lors de cette matinée d’échanges. Histoires toutes personnelles et vérités universelles. Il sera question de racines, d’énergie(s), d’ambition, de respect du vivant. De blessures intimes et de joies intenses. De batailles gagnées et de combats acharnés. De mouvement, toujours. Avec pour origine et pour destinée, la nature. La nature source de vie, mais qui la reprend parfois, aussi. La nature pour unique horizon, entre forêts et sommets. La nature forte et fragile, que l’on se doit de protéger. Le combat d’un chef. Le combat d’un homme. Le combat d’une vie. Celle que Christophe Aribert lui dédie.


 


Ce qui frappe d’abord, c’est cette structure organique et pourtant pensée dans les moindres détails. Un écrin de bois et de verre, qui aurait surgi de terre. Un édifice, qui, selon les heures de la journée, révèle ou protège. Un lieu qui appelle une cuisine végétale et acérée, tout à la fois puissante et subtile. Qui exprime la patte d’un chef au fond duquel brûle la flamme de la révolte et de la passion. Habité par son territoire, il figure un pont entre les clients, venus de loin


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