Pierre Marion (Le Pily*) investit l’ancienne capitainerie de Cherbourg

Pierre Marion (Le Pily*) investit l’ancienne capitainerie de Cherbourg
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Seul restaurant étoilé de Cherbourg-en-Cotentin (50), Le Pily déménage. Ouvert en 2007 dans le centre-ville par le chef Pierre Marion et son épouse Lydie, l’établissement a pris ses quartiers en février dans l’ancienne capitainerie de la ville.
Initialement, « nous avions créé le restaurant avec l’idée d’en faire un petit bistro sympathique. A notre grande surprise nous avons été étoilés en 2010. Très vite, nous nous sommes sentis à l’étroit et en plus, nous n’étions pas propriétaires », explique le chef.
Au total, 16 mois de travaux conduits par l’architecte Didier Besuelle ont été nécessaires pour restaurer entièrement les lieux, qui offrent « une vue unique plein nord sur l’entrée du chenal et les deux bassins ».
La bâtisse existante abrite désormais la cuisine au rez-de-chaussée ainsi que la chaufferie, la cave à vin et les locaux du personnel, tandis qu’une extension de 125 m2 a été créée pour accueillir la salle d’une trentaine de places assises.
Tables réalisées par une entreprise locale, console centrale en métal, béton au plafond et au sol : le restaurant entouré de baies vitrées a été conçu dans un esprit brut.
Par ailleurs, certaines zones ont été surélevées, permettant « d’offrir à toutes les tables la même vue sur la mer », précise Pierre Marion, ravi d’avoir bâti avec son épouse « le restaurant de nos rêves ».
Dans l’assiette, ce chef formé notamment au Divellec et à La Luna à Paris revendique une cuisine tournée presque exclusivement vers les produits de la mer. Influences japonaises, lactofermentations, marinades ou encore associations terre-mer guident également les réalisations de Pierre Marion. « Les pêcheurs débarquent à quelques mètres du restaurant », précise le chef, qui mise sur les poissons durables et les arrivages pour concevoir une carte évoluant quotidiennement. « Je souhaite mettre en avant des goûts précis et surtout les producteurs avec lesquels je travaille », indique-t-il par ailleurs.

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M.B.