La finale des MOF Sommeliers a eu lieu, à Strasbourg, le 4 mai dernier, au lycée d’Illkirch. Une première. 35 candidats s’étaient présentés et 9 finalistes avaient été retenus. A l’issu des épreuves, 4 d’entre-eux sont devenus MOF : Arnaud Chambost, sommelier chez Georges Duboeuf, au Hameau-en-Beaujolais, Eric Duret sommelier chez Flaveurs à Ville-la-Grand, Christian Pechoutre professeur au lycée Albert Bayet à Tours et Franck Thomas sommelier à l’hôtel Juana à Juan-les-Pins. Le jury était présidé par Philippe Faure-Brac. «J’ai consacré ma préparation à la recherche et à l’approfondissement de mes connaissances», commente Eric Duret après l’épreuve. «Le concours était une question de rapidité, qui est un facteur important dans l’hôtellerie.» De son côté, Chistian Pechoutre indique s’être préparé un an, avec des lectures et des dégustations. «Le MOF est une réelle motivation, un défi dans mon rôle d’enseignant. Il prouve qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre.»
«Le MOF est un aboutissement», ajoute Franck Thomas. «La concentration et la gestion du stress sont déterminants. Je crois qu’il faut aussi insister sur le sourire, le conctact, la convivialité. Le concours a été très original, avec notamment l’association mets-vins, après dégustation du plat.» Quant à Arnaud Chambost, il se préparait depuis juin 99. «Le MOF est un concours complet, qui demande de la pratique quotidienne et une adaptation immédiate à chaque épreuve.»