À Séoul, Jae-kyung adore cuisiner pour ses parents qui gèrent le restaurant La Vie en rose, une institution en déclin. Pour se préparer à prendre la relève, elle s’inscrit à l’école de gastronomie Le Cordon Bleu à Paris. Malgré des débuts difficiles, la jeune femme se surpasse. L’histoire - écrite par Julien Moca, illustrée par Cécile Barnéoud et colorée par Mathilde D'Alençon - met en lumière la dimension internationale des promotions ainsi que le rôle de mentors des chefs qui enseignent leurs recettes et techniques dans cette école. En fin d’album, 14 pages documentaires complètent la bande-dessinée avec des archives, une frise et des témoignages d’anciens étudiants, parmi lesquels Pichaya Soontornyanakij, Garima Arora, Virgilio Martínez Véliz et Pía León.
Marthe Distel fonde Le Cordon Bleu en 1895. L'institution fête donc ses 130 ans. À l’origine, la journaliste lance une revue culinaire dédiée aux recettes de la gastronomie française. Rencontrant un grand succès, elle crée une école avec le chef Henri-Paul Pellaprat. Le premier établissement ouvre à Paris en janvier 1896. Aujourd’hui, le réseau compte 26 instituts en Europe, Asie, Amérique et Océanie. Deux nouveaux établissements ouvriront à Riyad et Abu Dhabi en 2026. L’Asie est le continent qui compte le plus d’écoles Le Cordon Bleu, ce qui peut expliquer pourquoi le personnage principal de la BD est une jeune Sud-Coréenne. Chaque année, les instituts forment 20 000 étudiants de 130 nationalités à la cuisine, la boulangerie, la pâtisserie, la gestion, l'œnologie ou encore la nutrition.
La Vie en bleu à l’école de la gastronomie
Éditions Glénat
20€
T.L.B.
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