Avec une récolte 2021 de 36,1 millions de tonnes de blé tendre sur l’ensemble du territoire (+15% vs 2020), la France peut se targuer d’une expertise toujours inégalée dans la moisson et le traitement de cette céréale. Appréciée des pays étrangers en direction desquels plus de la moitié de la production est exportée, elle l’est tout autant de nos restaurateurs en quête permanente de ce qui produirait la meilleure des farines… pour proposer le meilleur des pains.
Producteurs cités dans l’article :
• Henri de Pazzis : « paysan poète » à Saint-Rémy-de-Provence (13)
• Olivier Deseine : meunier aux Moulins de Brasseuil (Auffreville – Brasseuil, 78)
• Thomas Teffri-Chambelland : fondateur et directeur de l’École Internationale de Boulangerie, consultant et formateur
Depuis sa transformation en farine – 1er acte de « transformation alimentaire » par l’homme sur terre – à l’invention du
moulin à eau puis électrique, le blé a toujours occupé une place prépondérante dans l’histoire de France. Impôt au Moyen Âge, source de conflits au 18e siècle mais aussi 1er pourvoyeur d’emplois au début du siècle, son statut change lors de la Première Guerre mondiale avec les ravages des terres et l’abandon forcé des paysans pour partir au combat. Surfaces céréalières et rendements diminués,
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