La coquille saint-jacques, fleuron de la pêche normande

LE CHEF

315

Massivement consommée par les Français et inspirante pour les chefs, la coquille Saint-Jacques occupe logiquement une place de choix dans les assiettes gastronomiques. Crue ou cuite, elle requiert de subtiles associations pour créer des plats de haute volée. La plupart sont pêchées en Normandie, où elles sont les seules à pouvoir bénéficier d’un Label Rouge.

 

Nacrée, fine, délicate : la coquille Saint-Jacques est un mets apprécié des Français et prisé des chefs. Ce mollusque bivalve appartenant à la famille des Pectinidés comporte deux parties principales : le muscle, noble et plus communément appelé la noix, et le corail. Adepte des fonds sablo-vaseux, elle peut aussi bien vivre au niveau des basses mers comme dans de grandes profondeurs (jusqu’à 120 mètres). Néanmoins, la plupart des gisements se trouvent entre 20 et 50 mètres. Animal

©Shutterstock

détritivore et planctonophage, la coquille Saint-Jacques se nourrit de débris animaux, végétaux et fongiques et se déplace très peu. L’étoile de mer figure parmi ses principaux prédateurs.
L’espèce reine, la Pecten Maximus, occupe les eaux de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord. En Europe, elle est ainsi présente dans les eaux tempérées depuis les côtes de Norvège jusqu’au nord de l’Espagne. En France, la Normandie est la première région de pêche des coquilles Saint-Jacques, avec 15 000 tonnes

Il reste 79% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous