Marie-Pierre Guillemot, le goût des autres

LE CHEF

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Un jour, Alain Passard lui a glissé les mots suivants : « Le plus beau des services, c’est le plus présent mais le plus discret. » Depuis, Marie-Pierre Guillemot, la directrice de salle de L’Auberge du Pont d’Acigné (2 étoiles) est restée fidèle à ce principe. Aux côtés de son mari et chef, Sylvain Guillemot, elle privilégie l’esprit collectif.Souriante et décontractée, Marie-Pierre Guillemot cultive la simplicité dans les rapports humains. « Pour rien au monde, je renoncerai à cette valeur », explique-t-elle dans un regard qui reflète sa passion du métier. Son rapport à la salle a débuté très jeune : « J’ai passé mon CAP à la Troika, un restaurant de viande situé vers La Mézière où je faisais un service sur épée et où j’étais habillée en Russe.  Puis j’ai passé mon Bac Pro à Vannes et j’ai effectué mon stage à Pen’Roc, à Saint-Didier. » Là-bas, la rencontre avec les anciens propriétaires, Monsieur et Madame Froc, a beaucoup compté. « Ils ont énormément apporté à la profession en Bretagne. Moi, j’y ai appris la rigueur car le niveau était exigeant. » C’est aussi l’âge d’une autre rencontre essentielle : celle avec Sylvain, son futur mari, qui passait à ce moment-là un BEP.


Le goût de l’apprentissage étoilé
Pour devenir une directrice de salle aguerrie, la Bretonne a cumulé des expériences enrichissantes. Outre-Manche, par

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