Guillaume Guedj, maître du Passage 53

LE CHEF

255

La gastronomie recèle d’histoires singulières. Celle de Guillaume Guedj, directeur de salle et co-propriétaire du Passage 53, en est une. En 5 ans, il a fait de ce petit restaurant un lieu incontournable de la Capitale. Aux côtés du chef Shinichi Sato, le 1er chef japonais de l’histoire à obtenir deux étoiles, il excelle au cœur de « son » paradis blanc. L’idée de base était simple : « faire quelque chose de bien. » Elle s’est transformée en standing ovation digne d’une pièce de théâtre à succès. C’est l’histoire du Passage 53 et de son instigateur, Guillaume Guedj.


Envie d’entreprendre
Le jeune homme est un inconnu au bataillon de la cuisine. « Je travaillais à l’international, dans le secteur automobile, mais j’ai toujours rêvé d’avoir un jour mon propre restaurant. » Malgré cette inexpérience dans l’hôtellerie-restauration, Guillaume Guedj possède de nombreuses compétences, et notamment le sens de l’écoute et de l’accueil. « Les qualités pour réussir dans la restauration, je les avais déjà. C’est-à-dire savoir faire plaisir aux clients et les mettre à l’aise. »


Le monde de la cuisine n’a jamais été étranger au jeune homme. « Si je n’avais pas les moyens de faire des grandes tables, j’ai toujours aimé fréquenter les établissements qui cuisinaient des bons produits, comme les grands bistrots des gastros. Le fait d’avoir beaucoup


Il reste 64% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous