Né à Versailles en 1967, issu d’une famille qui n’a rien à voir avec la restauration, Mathieu se passionne très jeune pour les vignes de sa grande mère et plus précisément pour les vins de Loire, les Savenières, où sa famille possède une propriété. Le vin, c’est la passion de Mathieu. Il adore, il collectionne et pour reprendre la fameuse phrase d’Alain Dutournier : «il collectionne surtout les bouteilles vides». Car Mathieu est un épicurien avant tout, qui vit son métier à 200%. Il nous confie même avec un peu d’humour que «sans vin, il n’y a pas de bon repas et qu’aujourd’hui dans le métier de restaurateur s’il n’y avait pas la sommellerie, il aurait été vigneron». Mais pour lui, dans le vin, il y a avant tout une idée de partage et de transmission, deux mots qu’il affectionne particulièrement.
UN PARCOURS ATYPIQUE
«Après mon bac, j’ai fait une mise à niveau à l’École Grégoire Ferrandi pour passer mon CAP». Le goût de la cuisine lui est venu au lycée grâce à ses oncles viticulteurs. En effet, pendant ses vacances, il travaillait au Chardonoux à Paris, 1 étoile Michelin avec Alain Morel. Curieux et travailleur, il touche à tout.
Pendant ses études, il a fait un stage de 6 mois chez Henri Faugeron (2 étoiles – rue de Longchamp) et 6 mois entre le restaurant Apicius et la manufacture d’Issy-les-Moulineaux, les deux restaurants de Jean-Pierre Vigato. Une petite année en restauration gastronomique,