Quelque peu bousculée par l’actualité politique brûlante du lundi 8 septembre, la séquence inaugurale du Forum de France de l’Alimentation, organisée au Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, a permis à Guillaume Gomez, ancien représentant du Président de la République pour la gastronomie et actuel Ambassadeur pour la gastronomie, de revenir sur la genèse du projet, deux ans après la première édition.
Né de l’idée de créer un « Paris Food Forum », le projet est une volonté d’Emmanuel Macron, dont l’ambition en la matière était de réunir les acteurs souhaitant prendre part au changement, « en se disant que la France devait être moteur dans toutes les initiatives liées à l’alimentation » a expliqué l’ancien chef de cuisine de l’Élysée.
Avec plus de 70 conférences et tables rondes prévues tout au long de la semaine, une multitude de sujets seront abordés, couvrant un champ allant de l’alimentation des armées aux associations du secteur, de la parité et l’inclusion au patrimoine. Un programme au croisement des thématiques agricoles, environnementales, commerciales, sociétales et de consommation, qui a pour vocation de « sensibiliser les personnes qui jouent un rôle dans l’alimentation » aux différents impacts de celle-ci, en la replaçant au cœur des discussions. À l’issue des échanges, un rapport ou livre blanc sera réalisé et remis au Président de la République, a annoncé Guillaume Gomez.
La première journée s’est conclue par une présentation des enjeux de la diplomatie culinaire, dont Guillaume Gomez est le représentant en tant que premier ambassadeur thématique sur ce champ d’action. Historiquement, les arts culinaires sont l’un des « soft powers » de l’Hexagone, transmettant une certaine idée de la France et de ses savoir-faire, a-t-il rappelé. A.G.
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