Les cités de la gastronomie, c’est pour quand ?

LE CHEF

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Il y a six ans, au moment où le repas gastronomique des Français entrait au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, un engagement de taille devait être tenu : la création d’une Cité internationale de la gastronomie. Finalement, en juin 2013, quatre villes se sont partagé le gâteau : Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? État des lieux.Connaissez-vous la MFPCA ? La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, présidée par Jean-Robert Pitte, est l’organisme qui est à l’origine de l’inscription par l’Unesco  du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour faire vivre cette distinction assez unique en son genre, la MFPCA s’est engagée à faire émerger une Cité de la gastronomie, « un espace d’effervescence et d’innovation consacré à la mise en valeur du patrimoine alimentaire, à l’ensemble de ses savoir-faire, de ses connaissances, de ses rites et des métiers ». Oui, mais voilà : parmi les six candidats, aucun ne peut vraiment assumer seul autant de responsabilités. Le 19 juin 2013, le couperet tombe : le Gouvernement officialise le lancement du Réseau des Cités de la Gastronomie réunissant quatre villes parmi lesquelles Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours. Chaque Cité doit, non seulement développer un axe spécifique mais également coopérer en bonne intelligence avec les autres établissements.


Dijon, entre les obstacles
Le contexte local est brûlant


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