Pour leur 35e anniversaire, les Trophées Le Chef ont réuni plus de 450 chefs étoilés, pâtissiers, sommeliers et directeurs de salle. Chacun était heureux de s’y rendre, une fois encore, à l’initiative de notre magazine, après une année particulièrement délicate.
En effet, depuis deux ans, la profession est totalement perturbée par la crise du Covid, et je tenais à mettre à l’honneur Didier Chenet, président du syndicat professionnel GNI, en reconnaissance de tous les services qu’il a rendu à la profession pendant cette période.
Dès le mois de mars 2020, quand notre Président a décidé de faire fermer les restaurants, Didier a émis ses premières propositions. Pendant la première année du Covid, quasiment seul le GNI, avec ses équipes, s’est battu, pour obtenir de la part du gouvernement des aides spécifiques à nos métiers et pour en informer ses adhérents régulièrement. Certains des chefs qui me demandaient ce qu’ils pouvaient faire, m’affirmaient qu’ils n’avaient aucune information de la part du syndicat, s’autoproclamant le plus représentatif, auquel ils adhéraient. Je leur donnais donc les informations que me communiquait le GNI. Puis la deuxième année, les différents syndicats rejoignirent le GNI dans des réunions intersyndicales avec les ministres concernés.
Aujourd’hui beaucoup de syndicats et d’associations se présentent comme ceux ou celles qui ont obtenu les différentes aides pour notre profession. Je tenais à repréciser la réalité de ce qui s’est passé. L’UMIH est bien plus prompte à réagir lorsqu’un problème d’hôtellerie apparaît, ceci est tout à fait normal puisque le groupe Accor possède 40 % des voix lors des élections à la présidence de cette fédération.
Trois syndicats indépendants, le Synhorcat, la Fagiht, et l’Apiih se sont regroupés au sein du GNI, Groupement National des Indépendants. Appellation que j’avais trouvée et suggérée en son temps, pensant que ce groupement était (et reste) important, pour défendre les chefs et plus globalement, les entrepreneurs de restauration indépendants.Il défend particulièrement la restauration et je conseille vivement à tous les chefs qui ont pu profiter des aides obtenues, d’adhérer à ce syndicat pour le renforcer dans sa représentativité.
Celui-ci comme tout syndicat professionnel peut aider dans les domaines juridique, social et fiscal, il donne droit également à la réduction des redevances Sacem et SPRE.
Francis Luzin