Les chefs et les éleveurs

LE CHEF

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Les chefs de restauration gastronomique cuisinent des produits dont ils sont les ambassadeurs.

Il y a 200 000 éleveurs en France, la plupart utilisent des plantes de préférence aux médicaments vétérinaires chimiques de synthèse ou antibiotiques.

Ils protègent ainsi leurs animaux et indirectement nos concitoyens de l’anti bio résistance.

Chaque année plus de 12 500 personnes en meurent, si rien ne change les maladies infectieuses d’origine bactérienne pourraient devenir, en 2050, une des premières causes de mortalité dans le monde.

Pour des raisons historiques, tous ces éleveurs sont dans l’illégalité quand ils soignent leurs animaux avec des plantes, ils sont donc hors-la-loi.

De ce fait, ils sont particulierement inquiets de cette situation et des contrôles tatillons qu’elle pourrait provoquer.
Regroupé au sein du collectif « plantes en élevage », un manifeste, sous l’égide de l’ITAB, de l’ANSES et de la confédération paysanne, vient d’être lancé dans le but de faire bouger les lignes.

Ce collectif propose de créer une nouvelle catégorie dans le code rural : Celle de préparation naturelle traditionnelle composée exclusivement de substances naturelles à usage bio stimulant, c’est-à-dire les plantes à usage alimentaire chez l’homme, les plantes couramment consommées par les animaux dans la nature, les plantes utilisées en phytothérapie humaine, soit 223 plantes.

Cette proposition juridique permettrait de sécuriser des pratiques très répandues en élevage et de permettre l’usage

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