On y est. Après un été majoritairement fructueux pour vos activités, la rentrée est arrivée. Et avec elle, un lot d’incertitudes et de questions, qui ont tendance à souligner des urgences : jusqu’où l’inflation va-t-elle impacter vos métiers ? Quelles solutions mettre en place face à au dérèglement climatique, plus criant que jamais ? Comment pallier le manque de personnel, de plus en plus problématique dans vos établissements ?
Pour ne pas totalement plomber le moral des troupes boostées à la vitamine D estivale, mais aussi pour ne pas s’enfermer dans un pessimisme nocif, nous choisissons de répondre à cette dernière interrogation en prenant le problème à bras le

corps. Ces derniers mois, la question du recrutement est en effet sur toutes les lèvres, et pour apporter notre pierre à cette réflexion globale, nous dénichons les témoignages et analyses qui pourraient vous inspirer et vous aider. Lors de notre 3e édition de « Chefs à table », qui s’est tenue le 11 juillet à La Plaine-sur-Mer chez le chef Mathieu Guibert, notre invité Tanguy Vasseur – fondateur du site d’emploi Cookorico, spécialisé dans l’hôtellerie-restauration – a nourri le débat en développant quelques notions essentielles : le sourcing des candidats, l’accueil et l’intégration des nouvelles recrues, la fidélisation sur le long terme, la communication, et bien évidemment, la formation. Des points qui ont fait rebondir le chef Éric Guérin, heureux de partager son expérience et des conseils avec ses pairs. Nous lui consacrons d’ailleurs ce mois-ci, notre rubrique Paroles de Chef, dans laquelle il revient longuement sur ce sujet et sur les actions qu’il met en place dans son établissement. En fin de magazine dans sa tribune mensuelle, Emmanuel Rubin donne également son propre point de vue sur cette crise du personnel, sans abandonner son légendaire ton piquant.
Autant de cordes que, nous l’espérons, vous pourrez ajouter soigneusement à vos arcs et qui continueront à alimenter vos réflexions individuelles et communes, dans la construction d’un avenir plus serein pour la profession.
Anne Luzin