
Au départ du mouvement des gilets jaunes, le facteur déclenchant a été l’augmentation du prix des carburants due à la fiscalité.
Leur première revendication, était le pouvoir d’achat et en deuxième la fin de l’assistanat qui faisait que les personnes ne travaillant pas, avaient un niveau de vie supérieur aux personnes qui travaillaient, grâce d’ailleurs aux impôts payés par ceux-là même qui travaillent.
Ces premiers gilets jaunes (composés d’artisans, de petits entrepreneurs et de salariés qui avaient du mal à joindre les deux bouts) souhaitaient pouvoir vivre décemment de leur travail et que l’assistanat ne soit pas un outil pour ceux qui veulent vivre aux dépens des autres. Ce qui bien évidemment est la première des profondes injustices.
Le soir de l’annonce de ses premières revendications, celles-ci ont disparu de la télévision et des médias, il semblerait que l’ensemble de ses médias nationaux estime qu’elles ne devaient pas être mise en avant.
Le mouvement s’est politisé avec les extrêmes qui s’en sont mêlés et a été complètement détourné.
Le gouvernement pour essayer de calmer le jeu ouvre un grand débat.
Espérons que ce débat reviendra vers les revendications de départ.
Le mouvement des gilets jaunes a provoqué de nombreuses annulations venant de touristes étrangers et une baisse de chiffre d’affaires dans les mois qui justement sont particulièrement importants.
Il s’ensuit que nous connaissons aujourd’hui un début de faillites, qui est la conséquence de ces mouvements et baisse de chiffre d’affaires.
En effet les établissements qui avaient une trésorerie serrée, parce qu’ils avaient investi, ne peuvent plus assurer le remboursement de leur crédit.
Les recettes, bien que très difficiles à appliquer sont connues depuis longtemps, il faut diminuer la fiscalité et les charges sociales qui ne reposent que sur le travail puisque ce sont celles qui empêchent le travail de bénéficier de sa juste valeur, le salaire net empoché par les salariés est de plus en plus faible.
Pour cela il n’y a que deux solutions, soit déporter ces impôts et ces charges vers d’autres ressources, soit diminuer les charges des dépenses publiques et de redistribution.
Pour mémoire selon Eurostat le total des taxes impôts contributions ou autres cotisations sociales représentent 48,4 % du PIB soit près de la moitié, c’est 8,2 points de plus que la moyenne des pays de l’union européenne. Cela représente 20 % de plus sans que l’on puisse affirmer que les services publics fonctionnent mieux que dans les autres pays.
Plus de 56 % du PIB est redistribué.
Les vestes blanches qui ont une haute valeur du travail et le sens de l’effort, méritent largement que le gouvernement prenne de vraies mesures de baisse de dépenses publiques pour pouvoir assurer à ceux qui travaillent un revenu net qui leur permettent de vivre décemment et dans tous les cas mieux que ceux qui sont assistés. Il faut redonner au travail sa valeur perdue.
Francis Luzin