« La résistance de la restauration », thème de la 13e Revue Stratégique de Food Service Vision

« La résistance de la restauration », thème de la 13e Revue Stratégique de Food Service Vision

Le 22 décembre 2022, Food Service Vision a publié sa 13e Revue Stratégique sur le thème « La résistance de la restauration », portant sur les mois d’octobre à décembre 2022.
Après un été dynamique, le marché de la restauration a ralenti dès la rentrée : la croissance de la restauration hors domicile s’est ainsi contractée en octobre à +6%, avant de retrouver une hausse de 8% en novembre.
Premier contributeur de cette croissance, le secteur de la restauration commerciale enregistrait, fin novembre, un gain de 2,4 milliards d’euros de CA par rapport à la même période de 2019. Une hausse principalement due à l’inflation (pour 11%), et seulement à 2% à l’augmentation de la fréquentation.
La restauration collective se rapproche quant à elle de son niveau de 2019 : son CA n’était en recul que de 4% en novembre, grâce à la reprise de la restauration scolaire et sociale.


Une saison hivernale encourageante, mais sujette aux tensions sur les prix


Fin novembre, 55% des Français avaient l’intention de réaliser un voyage sur la période de Noël et du jour de l’An - une donnée encourageante pour le secteur de la restauration. De plus, l’envie de retourner au restaurant reste forte pour 80% des consommateurs, qui contrôlent toutefois davantage leurs dépenses.
Les restaurateurs quant à eux souffrent de la pénurie d’un certain nombre de produits, et d’une forte hausse des prix en amont (+12,7%) au dernier trimestre 2022. L’augmentation du panier d’achat des restaurateurs évolue entre 15 et 18%, entraînant des tensions sur les marges toujours fortes. La hausse des coûts de l’énergie en 2023 inquiète par ailleurs les professionnels.
« 2023 reste incertain : on commencera une marche vers une diminution de l’inflation sans en maîtriser tout à fait le rythme, car la vitesse de la descente dépend en partie de la relation entre les prix et les salaires. Ce qui explique que la plupart des pays européens proposent des scénarios de croissance très faible, entre 0 et 0,5%. Selon toute vraisemblance, ce sera une mauvaise année à passer », estime Daniel Cohen directeur du département d’économie de l’ENS.


I.E.

 


>A LIRE AUSSI…
Les dernières actualités du secteur