Retour sur le 7e Congrès annuel du GNI

Retour sur le 7e Congrès annuel du GNI
M.Buland
A l’occasion de son 7e Congrès annuel, qui s’est tenu les 14 et 15 novembre dernier à la Cité internationale de Lyon (69), le GNI a annoncé son rapprochement avec le SNRTC – présidé par Hervé Dijols - et le SNRPO, présidé par Emmanuel Saussard. A compter du 1er janvier 2023, les 3 organisations fusionneront pour former le Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR).
Cette « maison commune sera bientôt votre interlocuteur au nom de nos 3 organisations et, qui sait peut-être un jour prochain, nous le souhaitons, de l’ensemble des organisations du secteur », a déclaré le président du GNI Didier Chenet en ouverture de la 2e journée du Congrès. A noter que cette nouvelle entité aura pour délégué général Franck Trouet, conseiller de Didier Chenet au GNI.

Intervention d’Olivia Grégoire


La matinée du 15 novembre a également été marquée par l’intervention d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.
En préambule, Didier Chenet a rappelé les deux urgences du secteur – le remboursement des Prêts garantis par l’Etat (PGE) et l’explosion des prix du gaz et de l’électricité – et réitéré ses propositions sur le sujet : mettre en place un « PGE résilience » et étendre le bouclier tarifaire à toutes les entreprises, quelle que soit la puissance de leur compteur électrique. « A ce jour, seuls 17 % de nos professionnels y sont éligibles », a-t-il regretté.
La ministre, qui s’est elle aussi longuement exprimée sur la conjoncture actuelle, a aussi rappelé les dispositifs de soutien mis en place par l’Etat et maintenus pour fin 2022 et l’année 2023. Parmi eux, la prise en charge, dans un couloir de prix allant de 325 € le Mwh à 800 € le Mwh, d’une partie de la facture d’énergie (entre 15 % et 25 %) des entreprises. Olivia Grégoire, qui a remercié Didier Chenet pour ses propositions et promis une réponse prochaine, a aussi tenu à insister fortement sur le « risque systémique » lié à la « pénurie de main-d’œuvre, plus longue et létale que les PGE et les prix de l’énergie ».

Attractivité, RSE…


Formation, métiers en tension, évolution des pratiques managériales et attractivité étaient d’ailleurs au cœur des échanges lors de cette 2e journée. Les frais de santé dans les HCR et la sobriété énergétique – notamment par le prisme juridique – ont également ponctué les discussions. La veille, c’est sur l’impact du contexte économique mondial, sur la transition digitale et sur la RSE que les participants s’étaient penchés.
En clôture du Congrès, Didier Chenet a notamment exhorté ses membres à « répondre aux enquêtes. Nous en avons absolument besoin pour toutes nos négociations ». Et le président du GNI de conclure : « Il reste donc 3 défis à relever : la pénurie de main-d’œuvre la digitalisation de nos entreprises et les transitions énergétiques et écologiques. Nous avons notre véhicule, une organisation nouvelle force de rassemblement et de propositions. C’est donc au premier congrès du Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France que nous nous retrouverons dans 1 ans à Paris. »
M.B.

 

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