
« Imaginez un monde où les cafés, les bars, les bistrots, les restaurants, les discothèques et les hôtels n’existeraient pas. Où tous ces établissements, qui concourent à la vie sociale, seraient fermés. Plus de repas entre amis, plus d’apéritifs, plus de lien social.
Nous y sommes.
Le gouvernement a réussi à réaliser l’impensable.
La dictature sanitaire a eu raison de notre mode de vie en société.
Bien sûr, avec la perte de ce lien social, il sera difficile de compter les morts dues au suicide des professionnels poussés à bout et des citoyens en dépression.
Évidemment, il est compliqué de trouver le juste équilibre.
Chacun peut mesurer aujourd’hui en période de confinement, la vacuité de la vie sans tous ces établissements qui savent accueillir leurs clients et qui sont des lieux de vie.
Ces restaurateurs assurent le charme de nos villes et de nos villages et contribuent au développement économique local.
Ces professionnels courageux, qui sont un exemple pour tous nos jeunes, ont pris le risque de se lancer, d’investir, d’embaucher, et, dans un environnement économique fortement dégradé, continuent à former, à batailler pour survivre, ainsi qu’à aider tous leurs fournisseurs, en particulier les petits producteurs. Les restaurateurs ne vivent pas d’aides et de subventions, ils ne sont pour la plupart d’entre eux pas salariés.
Ils ne sont pas protégés.
La profession a défini un cahier des charges sanitaire qui a été appliqué par l’ensemble des établissements, ce qui a nécessité de nouveaux investissements.
Aucune étude sérieuse n’a montré que c’est dans ces lieux que la propagation du virus s’est développée en France. Seule une étude américaine, dans les grands centres-villes saturés, prétend que c’est dans les restaurants que l’on se contamine le plus, mais il faut bien préciser que la profession aux États-Unis, n’a pas prévu de cahier des charges sanitaire et de mesures adéquates contre le virus.
Ne laissons pas mourir notre profession. Le gouvernement doit décider, moyennant des mesures sanitaires, de l’ouverture des restaurants le plus rapidement possible.
Dès que le nombre de contaminés Covid descend en dessous de 5000 et que le nombre de patients en réanimation descend en dessous de 3000 (objectifs fixés par le Président de la République le 24 novembre), que le gouvernement rouvre nos restaurants sans plus attendre !
Partagez cet édito sur vos réseaux, avec votre clientèle, avec les députés et personnalités politiques de votre entourage. Diffusez-le largement à tous ceux qui pourraient agir et pousser pour obtenir la réouverture des restaurants ».
Francis Luzin