Pour lui, cuisine et vie ne se conçoivent qu’intensément. Ce chef accompli s’est au fil des ans mué en leader, menant des brigades de centaines de cuisiniers aux quatre coins du globe, avant de poser ses valises à La Baule, au sein du groupe Barrière.
En classe de 3e, Yannick Hochet fait une rencontre qui va changer le cours de son existence. « Une professeure m’a dit que, si j’obtenais mon brevet des collèges, elle me ferait rentrer à l’école Ferrandi. » C’est le début d’une vocation : « Je suis tombé amoureux de ce métier, des chefs », explique-t-il. Auprès de son maître d’apprentissage, Philippe Lempereur, installé à Neuilly-sur-Seine, il découvre une « belle table parisienne, très tendance et de très bon niveau », où tout est fait maison.
Après cette période formatrice, il passe six mois au Jules Verne, aux côtés d’Alain Reix, avant de rejoindre le Jamin de Joël Robuchon. C’est la révélation de « la grande cuisine ». Il est profondément marqué par la rigueur qui règne dans cette
table mythique : « Il n’y avait pas un produit, un assaisonnement, une cuisson en dessous. » Après un an et demi, où il a « pris la mesure du métier de cuisinier », il termine premier commis, aux sauces. Quand il s’ouvre à Joël Robuchon de son envie de voir autre chose,
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