Gastronomie inclusive : sautons le pas !

LE CHEF

300

En 2018, le taux d’emploi des personnes handicapées était de 36% soit 1 million de personnes en emploi sur les 2,7 millions de personnes en âge de travailler et qui sont bénéficiaires d’une reconnaissance administrative d’un handicap ou d’une perte d’autonomie. Toutefois, si ce taux progresse, plus de 500 000 personnes handicapés demeurent au chômage (inscrit à Pôle Emploi). Un état de fait qui témoigne de la difficulté que ces dernières peuvent rencontrer sur le marché du travail ; de la méfiance ou ignorance des employeurs sur leurs situations et contraintes voire même, dans certains cas, de véritables discriminations à l’embauche. Or, nous avons intérêt à vivre et travailler de concert plaide depuis de longue date le chef Guillaume Gomez qui milite, de la cuisine à l’Élysée, pour une société plus inclusive.

Vous avez co-écrit avec Michel Roth la préface de l’ouvrage Je cuisine un jour bleu : gourmets autistes, recettes et témoignages. Quelle est la genèse de votre engagement auprès des personnes autistes ?
Guillaume Gomez : À l’origine, Claude Carrat [président de l’association Les Amis de la Fête de la Gastronomie, ndlr] est venu nous solliciter pour réaliser des recettes à destination des familles concernées par l’autisme. Nous avons tout de

Concours Gourm’Hand DR

suite accepté car à quoi sert la notoriété des chefs

Il reste 92% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous