Au-delà de Paris, la gastronomie existe aussi

LE CHEF

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Au-delà de Paris, la gastronomie existe aussi
Jacky Ribault à Vincennes, Paris et Noisy-le-Grand Photos DR

Plus de 10 000 restaurants ornent les rues de la capitale et la légende dit même qu’il s’en ouvrirait 3 nouveaux par jour. Pourquoi donc persister à s’installer dans Paris, quand les villes alentour tendent les bras ? Nous avons échangé avec différents chefs qui ont fait le choix d’ouvrir leur restaurant ou de prendre un poste en banlieue, dans des villes qui regorgent d’une attractivité souvent sous-estimée.


 


Pas toujours simple de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. D’autant plus dans un contexte où l’augmentation des prix des biens et des loyers va de pair avec celle des produits. Et c’est encore une difficulté supplémentaire quand il s’agit d’ouvrir un établissement dans la capitale, où les prix explosent – un loyer commercial coûte en moyenne 523/m² par an1 – et où il est compliqué de tirer son épingle du jeu tant la concurrence est rude, multiple et diversifiée. Face à ces constats qui ne font pas débat, de plus en plus de chefs font donc le choix de s’installer au-delà du périphérique parisien. Un choix qui peut paraître audacieux ou risqué, qui se couronne pourtant de succès pour la plupart d’entre eux. Un choix réfléchi, qui va bien souvent au-delà de la conjoncture, et qui prend en compte de nombreux facteurs qui s’avèrent déterminants


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