
À rebours des codes figés de la haute gastronomie, Thomas Lorival défend au Clos des Sens une vision sensible de l’accueil et du luxe fondée sur le collectif, l’ancrage territorial et le respect du vivant. Sommelier devenu copropriétaire d’une institution triplement étoilée, il incarne une nouvelle génération d’hôtes, où engagement et justesse sont une priorité.
Chez Thomas Lorival, l’hospitalité s’est construite loin des codes de la haute gastronomie. Enfant du Jura, il grandit dans une lignée d’épicuriens où la culture du bon est un art de vivre, non un métier. Les repas dominicaux sont une institution, et on y prend tout son temps. Les produits sont frais, sourcés, et de saison. « Ma mère faisait le marché deux fois par semaine, tandis que ma grand-mère allait chercher l’intégralité de ses produits chez les fermiers ou les paysans des alentours. Nous n’avons jamais songé à acheter une viande ou un poisson en supermarché. » Dans ce respect de l’autre, du terroir, du temps, le vin aussi y a sa place, vieillissant dans les caves familiales privées rassemblant plusieurs milliers de références. Ce n’est qu’en revisitant son parcours, au gré des échanges, que Thomas prend conscience de cet héritage jusqu’alors silencieux. Il prolonge naturellement au Clos des Sens ce qu’il a connu enfant auprès de son entourage : l’accueil chaleureux, le
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