Domaine Trapet à Riquewihr (68) : Entre Bourgogne et Alsace

LE CHEF

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Perpétuant les traditions de leurs familles respectives, Jean-Louis et Andrée Trapet ont choisi de s’investir dans deux domaines viticoles, l’un en Bourgogne, l’autre en Alsace. En quelques années, ils ont significativement développé ce dernier, qu’ils exploitent en biodynamie.


Jean-Louis Trapet et Andrée Grayer-Pontius se rencontrent sur les bancs du lycée viticole de Beaune. Tous deux sont issus de familles de vignerons, lui en Bourgogne, elle en Alsace.
« À l’époque, il s’agissait d’un petit domaine de 1,5 hectare, situé sur la commune de Beblenheim, près de Ribeauvillé. À la fin du 19e siècle, il s’étendait sur une quinzaine d’hectares mais avait par la suite été découpé en de nombreuses parcelles. »
Après la reprise du domaine bourguignon en 1989, un choix cornélien s’impose pour Jean-Louis Trapet : s’investir, ou non, dans le domaine alsacien. Dès 2002, les époux choisissent finalement de le développer, en biodynamie, tout comme en Bourgogne, où ils pratiquent ce mode d’agriculture depuis 1995.
« C’est une façon particulière d’accompagner la vigne, via des préparations spécifiques qui visent à renforcer les défenses immunitaires naturelles de la plante », explique Jean-Louis Trapet, formé à ce processus par un cousin de son père.
C’est au printemps, alors que les premiers bourgeons de vigne apparaissent, que les traitements (cuivre, soufre, tisane d’ortie et prêle, préparats dynamisés, etc.) sont appliqués et renouvelés en fonction de


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