Décoration de fêtes : point trop n’en faut

LE CHEF

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Décoration de fêtes : point trop n’en faut

Épicure, La Table d’Olivier Nasti, la Villa René Lalique, JY’S : comme chaque année, ces célèbres tables s’attellent à la décoration de leur établissement en prévision des fêtes de fin d’année. Une tradition incontournable dont la cuvée 2019 a déjà tracé les grandes lignes : minimalisme, élégance et contemporanéité.


Une période propice à la féerie et au rêve. Aux balbutiements du mois de décembre, parfois même dès novembre, les ornements festifs investissent l’espace urbain, les parcs, les façades des immeubles et des pavillons. Les restaurants gastronomiques ne sont pas en reste et s’engouffrent allègrement dans la brèche. Chacun avec son propre style et sa propre identité. Des similitudes apparaissent pourtant à l’heure d’observer les démarches ornementales de différents établissements. Qu’ils soient parisiens, comme le restaurant Épicure de l’hôtel Bristol, ou alsaciens, les directeurs de ces tables multi-étoilées s’accordent sur un point : la surcharge décorative n’a rien de judicieux et peut même s’avérer contre-productive. « Il est préférable d’opter pour une décoration élégante mais pas foisonnante, pas trop ostentatoire, lourde ou chargée », introduit Rémi Ségui, le directeur d’Épicure. « Le style moderne et contemporain va de pair avec quelque


Les cerfs en paille de riz utilisés en 2018 à La Table d’Olivier Nasti ©Anne Emmanuelle Thion

chose d’épuré, de lisible pour l’œil, renchérit son confrère de


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