Depuis 3 ans déjà, le vignoble de Bergerac connaît des difficultés. Mais à la différence du Bordelais, cette crise n’est pas liée à une surproduction. En effet, les stocks (toutes appellations confondues) au 31 juillet 2004 n’étaient que de 548 000 hectolitres, ce qui correspond à moins d’un an de commercialisation. A cette époque, ces stocks étaient inférieurs de 8,7 % à ceux de l’année précédente et ils étaient en deçà de la moyenne quinquennale (598 000 hl). De son côté, la récolte 2004 a été importante mais maîtrisée. En effet, elle a atteint 646 000 hectolitres, contre 587 000 pour la moyenne des 5 dernières années. Pour la campagne 2004-2005, le niveau des disponibilités est ainsi évalué à 1 194 000 hl, ce qui correspond à la fourchette habituelle (moyenne quinquennale des disponibilités : 1 186 000 hl). La situation prévisionnelle pour la campagne 2004-2005, basée sur une mise en marché moyenne de 562 000 hl donne un stock au 31 juillet 2005 de 632 000 hl, supérieur de seulement 5,6 % à la moyenne des 5 dernières campagnes viticoles.
«Dans les 5 dernières années,