Ouvert en 2001, le 1728, à l’époque, avait davantage une vocation de salon de thé. De plus, il était circonscrit à deux pièces. Mais, en 2004, la propriétaire, concertiste coréenne, obtient d’étendre son activité dans les salons XVIIIe siècle. Des travaux sont alors entrepris et, en plus des salles totalement rénovées dans leurs marqueteries, une très belle cuisine est équipée au rez-de-chaussée, à la lumière du jour. Un wok à induction, quatre plaques induction, un grand four mixte et deux plaques au titane de taille enviable.
Trouver des plats qui s’accordent avec la clientèle
La propriétaire et son mari ont eu le très grand mérite de reconstituer tous les salons selon une décoration sophistiquée du XVIIIe siècle. Les compagnons ébénistes et autres se sont ingéniés à redonner au site le brillant qu’il avait sous Louis XVI.
Aujourd’hui, la fréquentation est acceptable, avec 120 couverts jour à 65 euros le ticket moyen à midi et à 95 euros le soir.
La clientèle est en phase avec ce lieu très particulier. Elle est éprise de calme et de discrétion ainsi que de décors marquants.
La chef Géraldine Rumeau, trentenaire, formée à l’école hôtelière de Montargis, fait face avec sept personnes en cuisine. Elle a acquis d’abord son métier durant six ans au groupe Flo, puis a su, depuis quatre ans, se forger un style culinaire. Le Flo Printemps lui a donné le sens des plats qui plaisent à la clientèle et son BTS un certain sens de