L’établissement est accueillant et dépaysant dès sa façade, avec une forte présence de bois, un éclairage coloré et quelques palmiers. A l’entrée le client passe sous un petit porche surmonté du panneau «benvenitos». Derrière, c’est un autre monde. Un espace construit comme ailleurs, sans fenêtre, sans repère temporel. «Nos clients se déconnectent de ce qu’il se passe dans la rue. Ils oublient, ils voyagent…», indique Mari-Liis Poolak, manager.
La Havane, au centre-ville de Nice, à quelques pas du bord de mer, fête cette année ses dix ans. Le patron actuel est le fondateur du lieu, Stephan Prat. «Il est parti de rien et a tout construit par lui-même», explique Marie-Liis. La configuration du lieu, les décors, la carte des boissons et les menus du restaurant ont été conçu par Stephan Prat.
Autodidacte, il a passé son enfance à Antibes et a fait des études pour devenir professeur de sport. «Je n’ai aucune formation en hôtellerie restauration», confirme t-il. Mais cet homme, au goût poussé pour l’aventure et les affaires, a tout de même managé un hôtel au Cameroun, dirigé l’exploitation de complexes touristiques hôteliers, monté un restaurant latino en Guyane et dirigé la plage de l’hôtel Martinez à Cannes.
C’est en 2000 qu’il décide d’acheter l’établissement au 32 rue de France et de le réaménager en bar dansant à tendance latino, avec palmiers, rotins et salsa.
REPAS ET MUSIQUE
La Havane comprend deux bars, une grande salle de restauration et une mezzanine