«Il faut oser entreprendre en période de crise», affirme le chef qui n’a toutefois pas échappé à la frilosité des banques, malgré une vingtaine d’années d’expérience dans la profession.«J’ai finalement été suivi par mon partenaire historique, la BNP, déjà à mes côtés lorsque j’avais mon restaurant gastronomique, quai Pierre Scize à Lyon. La Banque Populaire, qui m’avait aidé en 2002 pour l’ouverture de mon premier bistrot Le Contretête, m’a également fait confiance», précise Christian Têtedoie qui a dû trouver les équipes pour chaque affaire. Aujourd’hui, le groupe emploie 54 salariés. Le projet de transférer son restaurant gastronomique sur l’ancien site hospitalier de l’Antiquaille à Lyon-Fourvière remonte à sept ans. «Je ne voulais pas réinvestir dans l’ex-restaurant disposant d’une cuisine non adaptée», indique-t-il. Le bâtiment construit appartient à la SACVL, mais il peut espérer en devenir propriétaire dans cinq ans. Conçu telle une villa gourmande par l’architecte Francis Bolénor, le lieu comprend depuis mars, un restaurant gastronomique où le nombre de couverts au déjeuner est bloqué à 50 et le soir à 80. «Nous refusons 50 à 60 couverts/jour. Le ticket moyen s’élève à 80€. La carte est élaborée avec Jérôme Jaegle et son second Nabé, d’origine japonaise. Le menu homard (75€) représente 50% des ventes. Les plats les plus appréciés demeurent la salade de homard au beurre d’orange, le homard et la tête de veau braisée au jus de carottes», commente le chef qui vise une deuxième étoile Michelin dans
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