La vie n’est pas un long fleuve tranquille pour les associations de la gestion directe. Fédérer les professionnels, se structurer, être représentées auprès des instances, certaines s’y emploient depuis longtemps, comme l’ANDRM, l’ACEHF, l’AJI ou le CCC. Mais si les sujets de réflexion et de lutte ne manquent pas, l’essoufflement n’est jamais loin. L’absence de candidatures rend parfois difficile le renouvellement à la présidence des différentes associations. Difficile aussi de faire déplacer les gens sur les salons et les réunions, d’inciter les chefs à participer aux concours culinaires. Sous l’impulsion de professionnels motivés, de nouvelles associations continuent à voir le jour, telles que 3CERP ou les Cuisiniers du Midi… D’autres mettent la clé sous la porte, faute de participants et d’implication. C’est encore le cas récemment pour deux entités régionales de l’ACEHF. Avec les évolutions réglementaires et statutaires, celles des marchés publics, de l’hygiène ou de la nutrition, chacun doit participer à la vitalité et à la professionnalisation de la restauration collective, se responsabiliser et servir de relais. Le rapprochement des associations pour oeuvrer sur des problématiques communes est aussi une voie positive pour un engagement plus dynamique.
Il reste 10% de l'article à lire
Accédez à l’ensemble
des articles de Le Chef
à partir de 23€