Fruit d’un cactus tige, le pitaya est originaire d’Amérique centrale et aujourd’hui cultivé tout particulièrement en Asie. Il est notamment importé de Thaïlande et du Vietnam, mais aussi d’Israël, de l’Ile de La Réunion et d’Amérique latine. Sa pulpe peut être blanche ou rouge selon les variétés, elle est parsemée de nombreuses petites graines noires et rappelle le kiwi. On nomme aussi le pitaya «fruit du dragon».
Avec des litchis ou de la mangue
Ce cactus a la particularité d’être grimpant comme une liane. Pour se développer, il s’accroche aux rochers ou aux troncs d’arbres. Pour le cultiver, on le fait grimper le long de grillages métalliques ou de tuteurs. Les fruits sont récoltés un mois environ après l’éclosion des fleurs. Ils pèsent entre 300 et 700 g. Le pitaya doit avoir atteint une bonne maturité, faute de quoi son goût semblera bien fade. Il se consomme directement dans sa coque à la petite cuillère, éventuellement agrémenté d’un coulis de fruits rouges (framboises…).
Fraîche et fondante, la chair du pitaya apportera une note délicieuse à une salade de fruits (avec mangue, litchi, ananas, grenade, etc). Roland Durand, du restaurant gastronomique Le Passiflore, en propose sa version : dés de pitaya et de litchis, lait de coco, sucre semoule, présentés dans des demi-coques de pitaya. Accompagnez éventuellement d’un sorbet à la mangue pour l’alliance «fruitée-acidulée».
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