Cultivé depuis longtemps, d’abord en Azerbaïdjan et sur les bords de la mer caspienne, le cognassier à fruits est l’un des arbres à avoir subi le moins de modifications dans la goût originel de ses fruits. Le coing présente une forme de poire, en plus dodue… La récolte se fait durant l’automne le plus tard possible, car le coing ne mûrit et ne grossit que sur l’arbre.
Avec des agrumes et des épices
Même mûr, le coing reste ferme. Il est recouvert d’un léger duvet qui s’ôte facilement par simple frottement. Il faut le choisir sans meurtrissures et il se conserve dans un espace frais et aéré. La congélation est à éviter, il la supporte mal. Ses tanins, son acidité et son astringence en font un fruit à consommer essentiellement cuit : à l’eau, poêlé, mais c’est la cuisson vapeur qui permet de préserver au maximum les minéraux. Sa chair dégage un fort parfum. Servez ce fruit en accompagnement d’un gibier ou d’une volaille après l’avoir simplement poêlé au beurre. Préparez-le en compote, gelée, crumble, tarte, faites-le pocher dans un sucre vanillé… Vous pouvez alors le mêler à une salade de fruits, le servir avec un sorbet ou un biscuit sablé. La pâte de coing constitue une délicieuse confiserie, par exemple pour accompagner des fromages.
Les agrumes et les épices s’associent avec évidence au coing que vous pouvez mélanger à un tajine de poulet au miel, pour lui donner une note automnale. Ou