Didier Elena aime autant ouvrir des restaurants et participer à leur définition que de diriger des cuisines de haute gastronomie à la recherche de la perfection et des étoiles. En réussissant cette ouverture du Jardin, il a fait aussi beaucoup de bien aux Crayères en leur amenant 130 couverts par jour, sept jours sur sept, mais surtout en leur donnant une image de modernité et de facilité d’approche qu’elles n’avaient pas. Le restaurant gastronomique n’a pas souffert de cette ouverture et semble même plus fréquenté. Le Jardin, avec huit cuisiniers (pour une ouverture permanente), se situe à un ticket moyen de 43 euros. Sa carte assez large propose des plats issus de la brasserie, mais totalement recomposés par un chef de haute gastronomie sans compliquer le process de fabrication. Des plats ni contemporains ni classiques mais décalés, avec un ou deux « plus » à chaque recette. Des recettes américaines, anglaises et japonaises très emblématiques et repensées, en clin d’oeil à ces trois clientèles très présentes au château. Des garnitures, très construites, au choix (comme à New York) en plus des plats principaux.
Des plats gourmands
Didier a aussi pensé à un semainier (un plat chaque jour en rotation) ainsi qu’à un menu très gourmand à 28 euros. Tous ces plats sont préparés à partir de produits en synergie avec le gastro à tel point que les soles et les turbots sont de premier choix, pris dans les queues des poissons du