Les coteaux du Vendômois se développent entre Montoire et Vendôme, sur les deux versants (nord et sud) de la vallée du Loir, sous une pluviométrie de 600 mm bien répartie et 2 000 heures d’ensoleillement. Le terroir comprend des sols de silex, de calcaire, d’argile. «Ces conditions sont très favorables à la vigne. Nous avons d’ailleurs la preuve écrite que le vignoble s’étendait sur plus de 4 000 ha avant le phylloxera».
Après 13 années de démarches, la profession a bénéficié de l’AOC à partir de sa récolte de 2000. «L’aire est de 350 ha, dont seulement 160 sont exploités sous l’AOC. Le reste est occupé par une production de vin de pays en gamay». L’AOC elle-même implique 14 producteurs indépendants et une cave coopérative regroupant la production d’une quarantaine d’actifs. «La production totale sous AOC est en moyenne de 8 000 hl, la moitié en rouge, le quart en blanc et le quart en gris».
Les coteaux du Vendômois reposent sur six cépages. «Nos blancs doivent contenir au moins 80 % de chenin, le chardonnay, cépage accessoire, pouvant aller jusqu’à 20 %. Nos assemblages de rouges doivent compter au moins 40 % de pineau d’Aunis et au moins 20 % de cabernet franc ou de pinot noir, le gamay étant facultatif».
Chez Patrice Colin, toute la production est travaillée en cuvées en fonction des vignes (et de leur âge), des sols et des sous-sols.