La rénovation complète des installations et leur agrandissement lui donne désormais les moyens nécessaires à cette prestation au quotidien. A 53 ans, Elisabeth Quéguineur porte bien son nom, qui signifie «cuisinier» en breton.
Des choix simples
Son parcours professionnel est l’exemple d’une promotion sociale. Elle a longtemps été agent d’entretien en milieu scolaire dans la Sarthe, ce qui lui a donné l’occasion d’apporter de l’aide dans des cuisines et des réfectoires. «C’est une intendante scolaire qui m’a poussé à saisir toutes les occasions et à chercher à progresser. Ensuite, en 2002, j’ai obtenu les concours nécessaires pour travailler en cuisine». Après un premier poste dans la Sarthe, elle a été nommée à Brest, puis à Sizun. Son équipe est très restreinte : une aide de cuisine de la mairie et une autre personne pendant
2 heures le matin. Encadrés par un coût matière de 2,13 euros, ses choix sont simples. Avec des menus à cinq éléments, elle s’emploie à suivre les saisons. «Nous travaillons principalement des produits frais. Par exemple, pour un couscous, nous préparons nous-mêmes nos légumes la veille». Quelques légumes sont achetés en surgelé.
La mer à proximité
La proximité de la mer permet de servir une fois par semaine du filet frais ou pré-frit. «Les élèves aiment bien la salade avec vinaigrette et croûtons. Nous leur avons aussi appris à aimer les sauces. De manière générale, nous voulons proposer du choix, mais pas trop, sinon beaucoup prendraient toujours la