Le rutabaga, famille des brassicacées, fait partie de ces légumes oubliés. Le nom évoque déjà l’état d’esprit dans lequel Antoine Bresson, 24 ans, a imaginé son restaurant. Diplômé de Sup de Co Rouen, il est à la tête d’une entreprise familiale qui exploite des supermarchés. «Ma préoccupation est de développer cette activité de distribution tout en entrant sur de nouveaux marchés qui ont des similitudes.»
Il pense à la restauration rapide qui touche une masse de personnes et est en plein essor. «C’est un secteur rempli d’avenir, surtout à Paris, et y compris le soir.» Après deux ans de réflexion, il lance son projet qui nécessite trois mois de travaux et 400 000 €euro; d’investissement dans une boutique de la rue des Petits Champs (Paris 2e). Il fait appel au cabinet d’architecte parisien Idoine qui imagine le lieu et se rapproche de Vincent Vibrac, ancien directeur marketing de Pomme de Pain, qui rejoint le groupe en tant que consultant sur le concept et les recettes. Avec quatre salariés et demi et 50 places assises, Antoine Bresson espère un chiffre d’affaires de 500 000 €euro;. Rutabaga réalise pour l’instant 150 tickets par jour, au prix moyen de 9 €euro;.
AMBIANCE D’ANTAN
Le concept repose sur les valeurs traditionnelles et du passé. «J’ai voulu retrouver l’ambiance et les saveurs d’un bar d’antan, sans world-food mais avec de la cuisine typiquement française réalisée à partir de produits du terroir.»
Le lieu ressemble à un