La consommation alimentaire ne dépend pas uniquement de l’appétit, révèle le Cerin dans sa lettre Nutrinews Hebdo.
D’autres éléments de notre environnement nous poussent à manger plus. Avec l’aide de France Bellisle, chercheur en nutrition, le Cerin dresse un petit inventaire : il y a la taille des portions, la variété des saveurs, des couleurs, des formes, qui fait aiguiser, entretenir ou réveiller l’appétit au cours d’un repas, l’heure de la journée qui modifie la taille des repas, le choix des aliments, l’effet de satiété.
Sauf en France, où l’on mange plus lors du déjeuner, l’importance des repas a tendance à croître au long de la journée dans beaucoup de pays occidentaux, pour culminer au moment du dîner. Mais la satiété semble plus durable si l’on prend un bon petit-déjeuner : ceux qui mangent bien le matin mangent moins que ceux qui mangent surtout le soir. Un autre paramètre est constitué du nombre de convives qui stimule le coup de fourchette.
Par ailleurs, on a tendance à manger plus quand on connaît bien les personnes dont on partage le repas et l’inverse est vraie aussi. Enfin, la télé, la radio, le journal, peut-être également d’autres sources de distractions extérieures, peuvent faire augmenter de 15 % la consommation. Plusieurs études montrent que les adultes comme les enfants mangent plus et plus souvent lorsqu’ils prennent leur repas devant la télévision. Par ailleurs, les personnes qui limitent volontairement leur consommation alimentaire pour contrôler