Suzanne Boucher a quitté la présidence avec un bilan plutôt flatteur. Sous son mandat, l’effectif est passé de 3 000 à 4 100 adhérents, et les finances ont été redressées. Parmi ces actions, comme l’a souligné Marc Sautel dans son discours, «Suzanne Boucher a eu l’idée géniale, en 2005, de publier en ligne les Mapa, de sorte que les professionnels puissent aujourd’hui passer leurs appels d’offre à des fournisseurs qui peuvent répondre en toute clarté et transparence. Le site www.aji-france.com est passé de 700 à plus de 3 300 adhérents».
Une grande réussite
Mais sa première grande réussite, comme elle-même l’a exposée, c’est que l’AJI est aujourd’hui «connue et reconnue». Des relations ont été développées en ce sens avec les autres associations, comme l’ANDRM, l’URPT, le CCC, mais aussi avec le Conseil national de l’alimentation et le Geco, qui ont su associer l’AJI à leurs travaux : «je crois que c’est grâce à ces relations-là que l’AJI a pu avancer, mais il faut aujourd’hui aller au-delà, que le métier sache enfin que nous avons un rôle déterminant, qu’être gestionnaire est un métier passionnant, on n’est jamais lassé car on ne fait jamais la même chose». Suzanne Boucher a eu également une pensée pour ses confrères du conseil d’administration qui l’ont aidée à la réussite de sa mission : «C’est une prise importante de temps et je tiens à remercier les chefs d’établissements qui savent laisser partir les gestionnaires qui doivent accomplir
