L’objectif avancé par la commission est de permettre au consommateur d’obtenir les informations dont il a besoin afin de faire ses choix en toute connaissance de cause.
– La présence d’allergènes
S’il a été question de rendre obligatoire l’étiquetage des denrées non préemballées, le comité ENVI (environnement, santé publique et sécurité alimentaire), puis le Parlement européen, qui a examiné le projet de règlement en première lecture le 16 juin dernier, semblent y avoir renoncé. Toutefois, l’obligation d’être en mesure de pouvoir fournir une information quant aux allergènes contenus dans les plats sur demande des consommateurs est maintenue.
Les professionnels seraient alors contraints d’afficher de manière visible dans la salle ou bien sur les menus que le vendeur est en mesure de fournir les informations sur la présence ou l’absence d’allergènes alimentaires. L’information pourra être orale ou bien il pourra s’agir d’une pancarte visible dans le local, voire d’un support d’information mis à disposition.
Il est précisé que les Etats membres pourront adopter des règles spécifiques pour le non préemballé concernant la manière dont les informations obligatoires (information sur les allergènes) et non obligatoires (autres mentions) doivent être mises à disposition.
– L’origine des produits
Un amendement visant à indiquer l’origine des produits a été pris. Devront ainsi être indiqués «le pays ou lieu de provenance pour les produits suivants : la viande, la volaille, le poisson, les produits laitiers, fruits et légumes frais et les autres produits ne comportant qu’un seul ingrédient» mais également «la