«L’éclairage, un enjeu majeur de développement économique et de développement durable», c’était le thème d’une table ronde organisée par le Leaders Club Paris. Les intervenants ont évoqué les notions fondamentales, les réglementations et l’efficacité des systèmes lumineux.
Cyril Ihssan, président de l’OPMEC (l’Observatoire pour la promotion et la modernisation de l’éclairage et du Commerce en France), a expliqué que la lumière avait de nombreux rôles dans un restaurant ou dans un bar : «elle localise le lieu, elle montre qu’il est ouvert, elle crée une atmosphère, elle structure l’espace et guide le client, elle valorise et met en scène les produits, elle donne envie de rester…» a t’il cité comme exemples.
Cyril Ihssan a rappelé qu’elle pouvait même influencer les fonctions cognitives, en évoquant une étude lors de laquelle un changement de lumière dans une vitrine avait fait passer le temps de passage moyen des chalands de 7 à 25 secondes. La question de la consommation d’énergie a également été abordée : «aujourd’hui la lumière représente 30 % de la consommation dans le secteur alimentaire, c’est aussi sujet à réflexion».
Victor Silvestre, directeur de Via Luminare, a ensuite présenté des nouvelles solutions et opportunités en matière de créations lumineuses. Il a entre autre parlé de l’électroluminescence qui permet non pas d’éclairer mais de signaler. Ces bandes de 0,5 cm à 76 cm de large dépensent peu d’énergie et peuvent tout mettre en valeur : grilles tarifaires, menus, présentoirs, bar, escalier,