Une pétition alerte la politique
Les acteurs de la musique et de la nuit ont adressé une lettre au monde politique nommée «Quand la nuit meurt en silence…». Ils critiquent «la loi du silence généralisée» qui s’abat sur les événements et lieux de vie et pensent que cela menace les entreprises et les emplois, mais aussi le rayonnement et l’attractivité touristique des villes. «Notre capitale, du fait de son urbanisation hyper centralisée et de la pression foncière subséquente, manque cruellement de lieux d’expression culturelle» continuent-ils. «Les lieux de diffusion musicale payent un lourd tribut à l’aspiration grandissante des Parisiens à toujours plus de tranquillité.»
Plus récemment, «la situation s’est à nouveau dégradée avec la mise en oeuvre de la loi anti-tabac» qui pousse une partie du public à «passer du temps à l’extérieur des établissements.» Elle a pour conséquence «d’élargir nos responsabilités à la rue où nous n’avons pas la même légitimité», «de créer des confusions entre les différentes nuisances» et «de réactiver des contraintes réglementaires oubliées.» Le collectif cherche le sens d’une loi de santé publique «qui aboutit à empêcher les gens de danser, dans le but d’accélérer les sanctions».
Il demande que la législation soit clarifiée, rééquilibrée et remise en adéquation avec la réalité des pratiques culturelles et sociales, que les travaux d’isolation phonique soient d’avantage soutenus par des aides publiques, que soit envisagé un zonage des quartiers festifs avec un statut juridique propre, que soit réfléchie la mise à