Début novembre, les prix du blé français stagnaient encore à un niveau particulièrement élevé (325,6 $/t). Les facteurs contribuant à la stabilisation des cours sur un tel niveau sont multiples : prolongation de l’embargo russe sur les exportations de blé jusqu’au 30 juin 2011, forte demande internationale, aléas climatiques en Australie, baisse de la qualité des semis de blé d’hiver américains ou encore tensions sur le marché du maïs. Le dernier conseil spécialisé «céréales» de FranceAgriMer annonçait notamment une production 2010 inférieure à celle de l’année dernière, avec 35,7 Mt cette année contre 36,5 Mt en 2009. Fin octobre 2010, les embarquements de blé français arrivaient à 4,5 Mt contre 2,3 Mt l’année dernière. La France est aujourd’hui le premier fournisseur de blé de l’Egypte, et le blé français est à 28 % destiné à l’Algérie (principale destination pour le grain de l’Hexagone). Arrive ensuite l’Egypte (21 %), l’Afrique subsaharienne (18 %), et le Maroc (16 %).
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