«La plupart des discothèques en France sont encore dans les années 80». Il évoque l’expérience qu’il a vécue en recevant des producteurs espagnols à Paris : «ils se sont émerveillés, ils avaient l’impression de retourner en enfance !»
Au cadre et à l’ambiance générale s’ajoutent «des sites Internet pourris» et «une communication quasi nulle». Lui, pourtant baigné dans le monde de la nuit, affirme avoir déserté un bon moment les établissements nocturnes parisiens. «Je préférais ne pas sortir que de me retrouver dans de si mauvaises conditions. Les clients ont l’impression qu’on se moque d’eux. Ils se font recaler parce qu’ils n’ont pas le bon pas, pas la bonne tenue ou, pire encore, pas la bonne tête. Et ceux qui peuvent entrer doivent payer hors de prix des consommations mal dosées, dans un lieu souvent dégueulasse, avec de la musique catastrophique…» Le constat est dur.
Son regret : que trop de discothèques ne soient que «des danseuses» pour leurs patrons, qu’une activité secondaire, qu’un complément de chiffre d’affaires. «Dans ces conditions, rien n’est vraiment approfondi d’un point de vue qualitatif…» Selon lui «la dure période actuelle, darwiniste, va assainir tout cela». Il regrette d’entendre le même refrain depuis 25 ans : la nuit va mal, que faire ? «Beaucoup de bruit, mais aucune évolution ! Ni les responsables d’établissements, ni les responsables politiques ne font en sorte que l’activité nocturne française puisse se développer…» Voici, pour commencer, quelques pistes d’amélioration.
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