La restauration et l’hôtellerie sont peu utilisatrices des outils promotionnels pour dynamiser leur activité, comme si de telles opérations pouvaient nuire à la réputation de leurs établissements. Mais dans un monde où le commerce s’est largement affranchi des tabous anciens, les actions promotionnelles, lorsqu’elles sont menées avec un total professionnalisme, ont un impact très visible sur l’activité de ces établissements.
Témoin les actions menées par le groupe Louvre Hôtels pour Campanile d’une part et pour Kyriad d’autre part.
En mars, Campanile a lancé une promotion : une côte de boeuf offerte pour une côte de boeuf achetée. Elle a généré, sur les 320 Campanile disposant d’un restaurant, 10 000 couverts additionnels. En plus des tracts distribués dans la zone primaire de chalandise (1 à 2 km autour) de l’établissement, les médias nouveaux ont été sollicités, Internet avec des bannières, 150 000 e-mails et 100 000 textos.
En revanche, pour ne pas cannibaliser l’offre, aucune publicité dans l’établissement sur cette promotion.
Retour de clientèle
«L’opération a eu trois impacts, remarque Guillaume Duloy, directeur marketing et commercial du pôle économique de Louvre Hôtels : faire du recrutement de clientèle, relancer de la clientèle connue et enfin dynamiser les établissements qui se sont mobilisés sur une opération.» Mais cette réussite est due à la création d’une urgence de visite, celle de bénéficier d’une offre attractive (la côte de boeuf reste un symbole de qualité et de quantité). En plus, de la modernité a