L’histoire de la cuisine japonaise remonte à l’époque Yapoi (3e s.av. J-C.), période au cours de laquelle se répandent la culture du riz et les techniques de conservation par séchage ou fermentation qui permettront la fabrication du saké et du miso.
Du 8è au 16è siècle
Durant les périodes Nara (8e s.) et Heian (9e s. au 12e s.), le Japon subit l’influence de la Chine. Les premiers produits laitiers apparaissent, comme le raku, aliment aigre et liquide proche du fromage. Le vinaigre et le sel datent également de cette période. Au cours de l’époque kamakura (12e s. et 14e s.), l’introduction du bouddhisme zen va être déterminante. La cuisine shojin se répand et constituera désormais l’un des socles de la cuisine japonaise. Les périodes Muromachi et Momoyama (14e s./16e s.) voient quant à elles apparaître la sauce soja, le sucre et l’algue konbu, trois éléments qui se révèleront essentiels au «goût japonais». Puis, grâce à une technique permettant de faire sécher la bonite, le dashi est inventé. Ce bouillon constitue encore l’une des bases de la gastronomie nippone.
Kaiseki Ryori
A la fin du 16e s., la cérémonie du thé atteint un tel degré de sophistication qu’une cuisine particulière, la Kaiseki Ryori, est conçue pour l’accompagner. Enfin, dès les débuts de l’ère Meiji, de nombreux tabous alimentaires disparaissent.
Respect…
La cuisine japonaise est avant toute chose une cuisine saine et équilibrée qui privilégie le cycle des saisons et la fraîcheur des produits. Au souci