Plébiscité par ses pairs, Gilles Goujon se voit décerner le titre envié de Chef de l’Année 2010. Un titre partagé par les plus grands noms de la cuisine française.Portrait d’un chef sincère, attachant et passionné. Un chef patron exemplaire pour les jeunes professionnels.
En décrochant sa troisième étoile à Fontjoncouse, Gilles Goujon démontre que l’on peut atteindre les plus hauts niveaux avec des moyens financiers restreints. Il illustre ainsi l’imaginaire de la gastronomie française : l’excellence dans une petite maison familiale, au fin fond d’une province, bien ancrée dans son terroir. Mais si 
Gilles s’est retrouvé à Fontjoncouse, en plein dans les Corbières, environné d’un paysage désertique, ce n’est pas par souci d’esthète. Lorsqu’il voulut se mettre à son compte, passé trente ans, il n’avait pas d’argent pour reprendre un fonds dans une ville moyenne. Il fut sollicité par le maire du village, soucieux de conserver au village une bonne table qui puisse attirer des touristes dans un site très beau mais assez isolé. Il s’est d’autant plus battu qu’il avait négocié la reprise du fonds et celle – à terme – des murs. Mais il dut faire oublier aux clients l’architecture très modeste et moderne de la bâtisse qui n’avait d’Auberge du Vieux Puits que
