
Au delà de son aspect festif, l’huître est un plaisir iodé qui se consomme intensément durant toute la période hivernale. Si on compte une bonne centaine d’espèces à travers le monde, l’ostréiculture française a acquis sa notoriété à travers deux types d’élevage : la plate, nommée Ostrea edulis, et la creuse appelée Crassostrea gigas. Focus sur l’un des aliments préférés des Français.L’histoire de ces drôles de mollusques marins vivant dans toutes les mers a déjà connu de nombreux rebondissements. Concernant l’huître creuse, si son origine est japonaise, elle a seulement été introduite en Europe dans les années 1970 suite la disparition de l’huître portugaise décimée par plusieurs maladies successives. Croissance rapide, faculté d’adaptation à différents milieux : elle est l’espèce la plus cultivée au monde (notamment en Chine), et en Europe. Quant à elle, l’huître plate est une espèce bien connue des Romains qui l’auraient importé en France. Victime de deux épizooties dans les années 1920 et 1980, elle est aujourd’hui une denrée de plus en plus rare (environ 1 000 tonnes/an) que l’on retrouve essentiellement en Bretagne à l’instar de la Belon.
La France, terre sacrée
L’Hexagone peut se targuer d’être le porte-étendard européen en la matière puisqu’elle représente l’essentiel de la production européenne (90%), soit 100 000 tonnes/an dont 98 % d’huîtres creuses et 2 % d’huîtres plates. Les sites
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