«Si on vise l’étoile, on ne vise pas assez haut»

LE CHEF

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«Si on vise l’étoile, on ne vise pas assez haut»

Jany Gleize fait partie de ces chefs qui, s’ils n’ont plus rien à prouver depuis bien longtemps, ont encore beaucoup à apporter à la gastronomie française. Avec une connaissance absolue de la cuisine provençale, il travaille chaque jour au bonheur de ses convives en proposant des créations à la fois traditionnelles sur la forme et originales sur le fond, via des mélanges de saveurs recherchés et la puissance des parfums apportés à ses mets.  Située entre Manosque et Sisteron, La Bonne Étape est une affaire de famille qui existe depuis quatre générations. Ancien relais de poste, l’établissement de Château-Arnoux-Saint-Auban est devenu au fil des ans une véritable escale gastronomique dans la région.
Avec une grand-mère cuisinière qui se plaisait à réaliser des plats de grandes tablées tels que des sautés ou autres paupiettes, et un père à fois confiseur, cuisinier et pâtissier, Jany Gleize est très vite « tombé dans la marmite ». « J’étais souvent en cuisine étant petit, je m’y rendais après chaque sortie d’école. »


Formé par les plus grands
Après un apprentissage chez Joseph Rostang à La Bonne Auberge à Antibes en 1974, puis chez Troisgros à Roanne, il découvre la cuisine de Michel Guérard et celle d’Alain Chapel avant de partir pour Londres au Connaught durant un an. Il revient à Château-Arnoux en 1981, où il travaille en


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